David Gray - L’art de savoir se vendre

Orson va bien
3 min ⋅ 29/02/2024

Voilà ce que l’on appelle se frayer un chemin à l’endurance. Avant de devenir une star irlandaise multi-diffusée quasiment de toutes parts le temps d’un disque (disque intitulé White Ladder, on en reparle tout de suite et en dessous), David Gray aura transpiré. À imposer son nom – et non un style, somme toute classique mais authentique, sincère, à la hauteur d’un genre qui peut facilement tomber dans des travers oh combien caricaturaux – sous les feux de la rampe. Nous sommes en 1996, et David Gray vient de signer deux albums indie folk à la menuiserie superbe, sans clinquants, avec ce qu’il faut de savoir-faire mélodique pour être salué par la critique. Mais si être salué par la critique, c’est bien, remplir son frigo et ses objectifs de vente c’est mieux. On ne sera donc guère surpris lorsque Gray revient avec un troisième disque au titre (et à la pochette) plus qu’évocateur(s) sur ses intentions premières.

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Orson va bien

Par Jeoffroy Vincent

QUI SUIS-JE ?

Question existentielle s’il en est à laquelle je peux répondre par la description suivante: calembouriste ostentatoire, hobbit culturel arborant désormais des cheveux gris (plus sels que poivre d’ailleurs), j’ai fait des études de lettre dans le seul but de devenir skateur professionnel après avoir dévoré la trilogie Retour vers le futur. On a pu me lire dans Francofans, Le Monde des séries, Des séries et des hommes ainsi que sur les innombrables blogs que j’ai ouvert selon mes humeurs. Je mange six fois par jours, j’aime le sucre en dehors de mon café et le mot “clafoutis”.

Autrement, et vous l’aurez compris, j’aime le cinéma depuis que je peux tenir assis. J’écris, dans mon coin et surtout pour les autres, depuis que je peux épeler orthographe sans me tromper.

Et sinon, le dessin d’à côté sur votre gauche n’est pas de moi mais du talentueux Jordi Valbuena.

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